Comment l’échec est nécessaire à l’apprentissage

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Échec scolaire, lutte contre l’échec, interdiction du redoublement, allongement du tronc commun, tous ces termes sont à la mode, mais l’échec n’est-il pas tout simplement une nécessité ? À l’école comme dans la vie, l’échec devrait retrouver ses lettres de noblesse. En effet, depuis sa naissance l’enfant est confronté à l’échec et cela lui a plutôt bien réussi… jusqu’au moment où il est entré à l’école.

Tout petit déjà

Cela commence très tôt cette confrontation à l’échec : dès la première tentative de tétée, l’enfant essaye, n’arrive pas, s’adapte, ajuste son mouvement, sa force de succion et… Goal ! Il se nourrit. La mère a-t-elle vécu comme une catastrophe les vaines tentatives de son nouveau-né ? Non, absolument pas, d’ailleurs elle l’a encouragé, aidé, soutenu. Et pour ceux qui n’y serait pas parvenu, elle a même différencié naturellement le parcours : nourrit par le biberon. Mais ce n’est pas là le plus bel échec de l’enfant. En effet, pendant de longues semaines, parfois de longs mois, il va subir revers et contre-performance. Il va apprendre à se tenir debout et pire : à marcher !

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